lundi 28 décembre 2009

La volée de bois Vert contre Cohen va-t-elle atteindre Malvy ?

L'éviction par Pierre Cohen du Vert Stéphane Coppey de la présidence de Tisséo, le syndicat gestionnaire des transports publics de l’agglomération toulousaine, (lire Libé Toulouse du 22/12/2009) compromet-elle la fusion des listes écologistes et socialistes aux régionales ?
"Sûr que ça va peser lourd dans la décision de nos militants entre les deux tours", prédit Gérard Onesta, tête de liste d'Europe Écologie en Midi-Pyrénées. Entretien.

Libé Toulouse : "L'affaire Tisséo" va-t-elle avoir des répercutions sur les régionales ?

Gérard Onesta : C'est un signal désastreux envoyé à celles et ceux qui espéraient que le PS pouvait encore changer. Car sur fond de leurs luttes internes, il y a là une triple rupture d'engagement de la part des socialistes : d'abord envers les citoyens qui voient désormais s'éloigner le plan de déplacement urbain ambitieux pourtant promis - ensuite envers leurs partenaires qu'ils n'arrivent à concevoir qu'en termes de supplétifs électoraux - enfin envers eux-mêmes, car en confisquant tous les pouvoirs Pierre Cohen méprise les militants socialistes qui viennent de voter contre tout cumul de mandat ! Dire que tout cela rend le PS appétissant à nos yeux serait mentir… Pour tout dire, on s'y attendait un jour ou l'autre, car à peine élu à la Mairie, Pierre Cohen avait remis en cause les accords passés avec les Verts quant à leur présence au Grand Toulouse. Mais nous pensions que la période pré-électorale allait calmer son envie d'accaparer Tisséo en plus de la Mairie, de la députation, du Grand Toulouse et du Cancéropôle. Les messages de sa Fédération comme ceux de la Rue Solférino étaient clairs : pas touche aux écolos qui ont plus que jamais la confiance populaire ! Nous nous sommes trompés, la boulimie de pouvoir a été la plus forte. À moins que ce coup de pied de l'âne dans les relations socialo-écologistes ne vise d'abord à déstabiliser Malvy dont il est de notoriété publique que Cohen veut entraver la réélection à la tête du Conseil Régional...

Comment voyez-vous dès lors les accords entre écologistes et PS pour les régionales ?

Gérard Onesta : C’est une équation à plusieurs inconnues. Personne n'a oublié que le PS de Midi-Pyrénées aux dernières régionales - fait unique en France - a refusé de s'enrichir du projet des écologistes en leur barrant l'accès au Conseil régional. Que pèsera alors au moment du choix l'absence de conscience "verte" dans le projet socialiste local ? Il faudra aussi estimer si l'accès quasi "institutionnel" - au point qu'il en est parfois comique - qu'aura eu le PS à un grand média régional appartenant à un de ces alliés n'a pas été déloyal au-delà de toute mesure. Mais ce que nous considérons aujourd'hui comme le plus choquant, c'est le refus affiché par Martin Malvy de la moindre confrontation d'idées durant la campagne. Nous trouvons absolument malsain ce refus de débattre publiquement, sereinement, de points programmatiques précis entre partenaires potentiels. Cette dérobade est terriblement révélatrice de pratiques politiques faites d'ombre, de combinaisons d'appareils et de partage du gâteau. Finalement "l'affaire Tisséo" n'est peut-être qu'une illustration de ces comportements affligeants que nous espérions tant voir appartenir au passé.

Qu'attendez-vous du PS pour apaiser les tensions ?

Gérard Onesta : Il faudrait que le parti socialiste rompe avec ses vieux démons. Ainsi le silence de l'appareil PS face au coup de force de Pierre Cohen est incompréhensible, quant à celui de Martin Malvy, il est assourdissant. La façon dont les socialistes entendent mener la campagne régionale est tout aussi alarmante, tant elle en dit long sur leur incapacité à se renouveler. Au soir du premier tour, quand les militants écologistes seront amenés à se prononcer sur "la suite", l'estime réciproque que Martin Malvy et moi avons su jusqu'ici tisser entre nous sera de peu d'importance si les choses n'évoluent pas…

Propos recueillis par Jean-Manuel Escarnot

dimanche 20 décembre 2009

Copenhague "en négatif"

Difficile de cacher un profond sentiment de déception. Difficile de ne pas éprouver l'impression d'un échec aux conséquences graves pour ce qui devait être au cœur de la conférence de l'ONU réunie depuis deux semaines à Copenhague, et qui s'est achevée le samedi 19 décembre: la lutte contre le réchauffement climatique – rien de moins, en somme, que la préservation de l'état de la planète pour les générations futures.

Mais telle est bien la réaction dominante en Europe – celle d'un ratage pour les pessimistes, d'un demi-ratage pour les optimistes –, alors que les quelque 192 pays réunis à Copenhague devaient encore recevoir, en assemblée plénière, un texte a minima concocté par une vingtaine d'entre eux.

Le diagnostic est vite établi. En négatif. Ce texte ne reprend pas l'objectif global, que s'était fixé la conférence, d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre, jugées responsables du réchauffement, de 50% d'ici à 2050, par rapport à leur niveau de 1990. De l'avis majoritaire des experts, seul ce niveau de baisse des émissions de CO2 serait en mesure de maintenir en deçà de 2% le réchauffement de la planète d'ici à 2050. Or, au-delà de 2%, les conséquences risquent d'être dévastatrices…

Le texte se borne à enregistrer l'engagement individuel des Etats à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. On est dans la bonne volonté et la déclaration d'intention, pas dans un document précis et contraignant. Le texte ne reprend d'ailleurs pas l'idée d'une organisation mondiale de l'environnement chargée d'assurer un minimum de contrôle des dégagements de CO2.

Que s'est-il passé? L'Europe défendait des objectifs ambitieux qu'elle n'a pas su, pas pu, faire partager. Elle a été marginalisée face à une coalition qui témoigne de la répartition du pouvoir politique dans le monde d'aujourd'hui: les Etats-Unis, la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud. La Chine est au cœur de l'échec de Copenhague. Pour des raisons de compétitivité économique, Pékin ne veut pas imposer à ses industriels des normes environnementales trop restrictives. Mais, beaucoup plus encore, la Chine ne supporte pas l'idée d'un contrôle international chez elle.

Dans le monde d'aujourd'hui, sur des questions de l'ampleur de celles du climat, s'il n'y a pas au préalable un accord entre la Chine et les Etats-Unis – le fameux G2 –, il ne se passe pas grand-chose. Et encore moins s'il faut décider à 192, procédure onusienne inapplicable et totalement inadaptée, comme l'a montré l'étonnante foire d'empoigne qui vient de s'achever à Copenhague.

Le Monde

vendredi 18 décembre 2009

"coup de force" et "manipulation à distance"

Les élus Verts du Grand Toulouse ont défendu hier le président de Tisséo SMTC, Stéphane Coppey, membre des Verts et élu de Balma. En démissionnant de Tisséo avec sept autres représentants de la communauté urbaine, le président du Grand Toulouse, Pierre Cohen, espère en effet provoquer de nouvelles élections au SMTC et lui ravir la présidence de Tisséo. Président du groupe Vert à la mairie de Toulouse, Régis Godec parle d’«un coup de force» de Pierre Cohen en même temps «qu’une attitude autoritaire». Pour Henri Arévalo, élu de Ramonville, «ce n’est pas en changeant Coppey que l’on va améliorer les choses et résoudre les conflits internes». Selon lui, Coppey «a toujours cherché à défendre le sens de l’intérêt général dans les transports en commun». Stéphane Coppey, qui en se que son sort étaits cellé depuis plusieurs mois, dénonce «la manipulation à distance et la recherche de déstabilisation » dès lors qu’on évoque le jeu des chaises musicales à la direction de cabinet de Tisséo. Il considère enfin que Pierre Cohen, en recevant les syndicats du métro hier matin, «n’a fait que retarder le dialogue social et hypothéquer toute sortie par le haut du conflit». Pourautant, les Verts n’envisagent pas de se mettre en marge de la majorité municipale à Toulouse : «Il n’y a pas de raison pour que l’on ne continue pas de défendre ce que l’on défendait en semble il y a quelques semaines», dit Régis Godec. «Il y a un désaccord mais pas de remise en cause de nos accords politiques» précise au PS François Briançon.
La Dépêche du Midi

mercredi 16 décembre 2009

La planète en débat avec Europe Ecologie

[...] parler des enjeux climatiques et sociaux avec en vue les élections régionales 2010.

Le premier intervenant a été Claude Gallardo qui a parlé du mécanisme du changement climatique, les autres ont abordé les conséquences de ce changement climatique et les solutions envisageables pour un monde écologiquement durable. Il a été également rappelé qu'en ce moment se déroule à Copenhague le sommet qui réunit les gouvernements du monde pour lutter contre le réchauffement climatique. Celui-ci doit engager la rupture avec des modes de production et de consommation destructeurs et inégalitaires. Il a été précisé que l'effort est considérable pour y parvenir.

D'ici à 2020, les pays industrialisés doivent réduire de 40 % leurs émissions de gaz à effet de serre et mobiliser chaque année plus de 120 milliards d'euros de financement pour aider les pays du Sud à faire face au défi climatique. Cela a entraîné un large débat parmi l'assistance. Pour clore un pot bio gersois a été offert aux orateurs et au public.

Sud Ouest

samedi 12 décembre 2009

Nous sommes pour le progrès vert!

Un peu surpris de l'article publié sur Sud Ouest le mercredi 9 novembre au sujet du "Rail ou bitume?", je réagis afin de remettre les pendules à l'heure (celles de la gare)... "Les thèses s'affrontent, dans un but identique" ... un but identique? Certainement pas la nôtre qui refuse le productivisme et la croissance dérégulée!
Michel Doligé - président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) du Gers, Jean-Louis Chauzy - président du Conseil économique et social de Midi-Pyrénées ainsi que Raymond Vall - sénateur et maire de Fleurance sont cités comme défenseurs de deux camps antagonistes ...
J'ai cherché en vain le nom d'au moins un acteur écologiste n'ayant pas la même vision de l'enjeu "qui se dessine pour les prochaines décennies" ... aucune indication de la notion de "progrès vert" présentée par Anne Gouyon, cette semaine, sur les ondes de France Inter.

Au sujet du pont suspendu, nous ne sommes pas certains, nous écologistes, que le prix d'un tel ouvrage soit plus élevé que le doublement 2X2 voies «Cela coûterait une fortune», estime Michel Doligé ... sans doute autant que le projet "bitume" Monsieur le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) du Gers.

"Après la question de l'implantation géographique de la future gare TGV, le nouvel enjeu gersois sera de relier le Gers à ce nouvel axe de transport. Deux camps se dessinent déjà : les pro-route et les pro-rail."
Les premiers, à l'image de Michel Doligé et Jean-Louis Chauzy ressemblent à s'y méprendre au second camp représenté par Raymond Vall, en personne, sénateur et maire de Fleurance qui défend l'axe de la RN 21.
"Pour le sénateur, [...] Peut-être qu'un jour, une autre occasion permettra de mettre la RN 21 en 2x2 voies concédée"... Peut être un jour? Il n'en est pas question ni aujourd'hui ni demain!

Cela nous rassure, si nous avions encore un doute, nous sommes maintenant certains que nous appartenons ni au premier camps ni au second!! Il y a donc bien une troisième voie ... celle qui ne voit pas l'intérêt d'une 2x2 voies concédée ou nonet qui souhaite sans délais un axe ferrovaire entre Auch et Agen mais également entre Auch et Tarbes / Lannemezan (plateforme multi-modales en projet).

dimanche 6 décembre 2009

La Convention Midi-Pyrénes a plébiscité Gérard Onesta

Guilhem Latrubesse, benjamin des candidats Europe Ecologie et représentant le Partit Occitan


Gérard Onesta (au centre) entre nos deux députés européen José Bové et Catherine Grèze



Alexis Boudaud entouré de Catherine Grèze et Michèle Rivasi


Nous préférons quand même l'original (Europe Ecologie) à la copie (les bobos socialistes)!

Depuis une quinzaine de jours, Philippe Martin, député du Gers, est secrétaire national adjoint du PS, chargé de l'environnement. À ce titre, aux côtés de Laurence Rossignol, vice-présidente de la région Picardie, le Gersois devient l'animateur des dossiers environnementaux, au plus près de la « patronne », Martine Aubry. [...]

Y'a pas que les Verts

« Vous savez, poursuit le député, la crise écologique et la crise économique ont les mêmes sources. Dans les deux cas, on vit au-dessus de nos moyens. Aujourd'hui, on vit au-dessus des moyens de la planète. » [...] « Nous voulons rappeler que les socialistes ne sont pas absents du débat environnemental. » En filigrane : y'a pas que les Verts ! « Nous, nous faisons de l'écologie qui doit être socialement compatible », ponctue le député.

p.campa@sudouest.com

vendredi 4 décembre 2009

Europe Ecologie sur le podium veut la 1ère place en Midi-Pyrénées

La région d'abord d'abord. Il fallait en effet s'y attendre. Les élections régionales, qui se dérouleront les dimanches 14 et 21 mars prochains, revêtent essentiellement des enjeux... régionaux.

[...] dans le droit fil du succès obtenu lors des européennes, Europe-Ecologie, emmené par l'ancien député européen Gérard Onesta, s'affirme clairement comme la troisième composante politique de Midi-Pyrénées et marque son territoire dans une proportion jamais atteinte lors d'une élection régionale.

[...] En outre, il rassemble à gauche et n'effraie pas la droite, ce qui n'est pas fréquent pour un président de Région. Il apparaît d'ailleurs comme le plus compétent des candidats sur tous les dossiers, hormis celui de l'écologie où il est devancé par Gérard Onesta (Les Verts). La dépêche du Midi

jeudi 3 décembre 2009

Quand l'énergie s'enrichit derrière notre dos...

Avec 15000 kilomètres de lignes pour 180000 habitants, on comprend aisément le poids que représente sur les finances publiques la gestion du réseau électrique du Gers. Ceci explique sans doute aussi que près de six cents élus se soient déplacés pour assister à la réunion provoquée à Auch par le syndicat départemental d'électrification du Gers (SDEG). Dans un département aussi vaste et peu peuplé, l'électricité coûte cher. En 2008, le syndicat a dépensé 16 millions d'euros en travaux d'investissement sur le réseau. Alors que la population augmente, il faut s'attendre à devoir continuer d'investir. Au cours de cette réunion présidée par Alain Duffourg, il fut souvent question d'argent. À propos des suites de la tempête Klaus, à propos des relations avec ErDF (le syndicat espère obtenir une rallonge du contrat de concession passé avec l'opérateur pour 30 ans ce qui lui rapporterait 300 000 € supplémentaires), à propos enfin des économies que les élus pourraient faire réaliser au syndicat (et par la même occasion à leurs budgets de fonctionnement) en gérant au plus près leur consommation d'électricité. Invité à répondre aux questions sur les énergies renouvelables, Daniel Belon, délégué au développement durable de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) a fait reculer quelques idées reçues sur ce que les élus peuvent attendre des bienfaits du solaire ou de l'éolien. « Les communes ont beaucoup de patrimoine à gérer explique Jean-Michel Walcker, directeur du SDEG. Mardi soir, démonstration a été faite que pour une collectivité, il est plus rentable d'investir dans les économies d'énergie (isolation, minuteries, réduction des temps d'éclairage publics, etc) que dans la production d'énergie verte. Une deuxième idée, plus novatrice a été évoquée : en aidant les particuliers à mieux s'isoler, on peut aussi économiser sur le réseau en évitant des travaux de renforcement ou de rénovation des lignes souvent fort coûteux. » L'enjeu n'est pas qu'environnemental : une bonne gestion de la consommation peut permettre d'aider plus de communes à réaliser des travaux d'esthétique des réseaux (17 % des travaux du syndicat en 2008). La Dépêche du Midi


L'Etat a opté pour la candidature d'Alstom et Schneider dans le cadre de la vente de la division Transmission et Distribution (T&D) du groupe nucléaire Areva. Cette cession se fera pour la somme de 4,090 milliards d'euros. Areva T&D, qui fournit des systèmes et services destinés à la transmission et la distribution d'électricité, emploie près de 31 000 personnes – dont 5 500 en France – des 75 000 employés d'Areva et réalise 40 % des ventes du groupe (5,065 milliards d'euros – et un résultat opérationnel de 560 millions).

Areva avait reçu, le 9 novembre, trois propositions fermes d'achat venues des français Alstom-Schneider, de l'américain General Electric et du japonais Toshiba. La patronne d'Areva, Anne Lauvergeon, opposée à la vente de cette division très rentable, avait dû s'y résoudre, sur pression de l'Etat, dans le but de financer les coûteux projets de développement de son groupe. Areva a besoin de 9 milliards d'euros d'ici à 2012.
C'est donc l'offre tricolore, donnée favorite depuis le début de l'appel d'offres, qui l'a emporté sans surprise. Dans un communiqué publié lundi soir, le ministère de l'économie s'est félicité d'une procédure qualifiée d'"ouverte et transparente", qui "a permis de disposer de trois offres fermes de très grande qualité".
Selon Les Echos, le japonais Toshiba, "dont l'offre financière était supérieure", envisage pourtant d'ores et déjà "de déposer un recours auprès du Conseil d'Etat". Les offres étaient "voisines" et proches de 4 milliards d'euros, a précisé Areva dans son communiqué. Le groupe nucléaire avait acheté T&D à Alstom en 2004 pour quelque 900 millions d'euros. "La cession effective d'Areva T&D devrait ainsi intervenir en 2010", indique le ministère de l'économie.
L'offre de reprise d'Alstom et Schneider était la plus critiquée par les syndicats et le management d'Areva T&D, qui craignaient les conséquences économiques et sociales du démantèlement de leur division. Les deux groupes industriels ont en effet prévu de se partager T&D, Alstom récupérant les activités haute tension et Schneider la moyenne tension. Dans un courrier adressé aux dirigeants d'Areva début novembre, 41 cadres dirigeants d'Areva T&D estimaient qu'une cession aux deux français "conduirait à une perte de marché, et au risque de cessions d'actifs ou de restructurations de sites industriels". Les syndicats craignaient que des sites industriels de T&D ne fassent doublon avec des sites de Schneider Electric, obligeant ce dernier à procéder à des licenciements.
Le ministère de l'économie souligne au contraire que l'offre des deux français est "apparue la mieux-disante" au regard du "respect des intérêts patrimoniaux d'Areva" et du "développement de l'outil industriel et de l'emploi". Selon le communiqué d'Areva, l'offre tricolore "contient un engagement de maintien de tous les sites européens pendant trois ans". Le Monde

Nos élus manquent-ils d'audace? Ils croient encore à la RN (c'est dépassé!) et leur vision de la grande vitesse est désuète

nMembre de l’association « TGV Sud-Ouest », la chambre de commerce et d’industrie du Gers, milite pour que la future gare LGV d’Agen soit construite au sud de l’agglomération afin de favoriser le développement du département gersois (32). Elle est appuyée dans sa démarche par les élus du département.
La ligne à grande vitesse (LGV), qui doit placer Bordeaux à 2 heures et Toulouse à 3 heures de Paris, apparaît, de plus en plus, comme un véritable enjeu du développement économique régional. Soucieuse de ne pas rater cette opportunité de désenclavement, la chambre de commerce et d’industrie du Gers a fait le choix, en juillet dernier, de l’engagement en adhérant à l’association « TGV Sud-Ouest », créée à l’initiative de Martin Malvy [75 ans], Pierre Izard [75 ans] et Pierre Cohen [maire de Toulouse avec le soutien des Verts] pour défendre le dossier de l’arrivée du TGV en Midi-Pyrénées.
Pour le Gers, le déploiement d’un maillage LGV aux abords du département, au nord avec la liaison Bordeaux-Toulouse et à l’ouest avec le tronçon Bordeaux-Mont-de-Marsan est une occasion inespérée. Dans ce contexte, le positionnement de la gare d’Agen revêt un caractère primordial : « Il est fondamental pour le développement économique du Gers, et de son chef-lieu Auch, estime Michel Doligé, président de la CCI du Gers. Cet axe nord-sud, intercalé entre les deux grandes métropoles du Sud Ouest, ouvrirait, avec une connexion LGV à Agen, de nombreuses possibilités pour le développement économique et touristique du Gers ».
La chambre consulaire milite pour un positionnement au sud de l’agglomération agenaise sur la rive gauche de la Garonne, à proximité de l’échangeur RN 21/A 62 : « Ce choix permettrait de voir le projet de mise à 2x2 voies de la RN 21 se concrétiser, argumente-t-il. On voit bien, à Albi par exemple, l’efficacité en termes d’industrialisation, de ce type d’infrastructures qui permet de connecter entre elles des villes moyennes ».
Une perspective que les élus appellent également de leurs vœux : « Notre territoire dispose déjà d’un positionnement stratégique de manière naturelle, considère Franck Montaugé, maire d’Auch qui rappelle que la communauté du Grand Auch contribue au financement de la LGV. Si nous pouvions bénéficier de ces infrastructures, cela constituerait un plus indéniable pour notre développement économique en nous rendant plus attractif pour les entreprises ».
Philippe Martin, député et président du Conseil Général du Gers, abonde dans le même sens : « Nous avons participé au projet de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse pour 8 millions d'euros alors que pas un mètre de rail ne passe dans notre département, fait-il remarquer. Nous attendons, effectivement, qu'en contrepartie la gare soit le plus proche possible du Gers. Par la suite, il faudra une gare LGV à Mont-de-Marsan et Montauban. »
Deux sites sont donc souhaités, en rive gauche, par les élus gersois. Si celui de Layrac, à proximité de l’échangeur RN21/A62 a leurs faveurs, le choix pourrait cependant se porter sur celui de Sainte Colombe en Brulhois. Pour Michel Doligé, le plus important reste que ce soit le sud de l’agglomération qui accueille la future gare : « Tout le monde est d’accord pour qu’elle soit construite au sud d’Agen, conclut-il. J’ai donc bon espoir que ce soit effectivement le cas ». La décision devrait être prise au début de l’année prochaine par le réseau ferré de France (RFF).

dimanche 29 novembre 2009

La Confrèrie des Moutons au coeur la nuit des peñas

La nuit des peñas, que beaucoup de festayres attendaient avec impatience, tous les ans en novembre, s'est toujours très bien passée. Au point que, victime de son succès, elle était un peu à l'étroit dans le petit village de Duran. Les organisateurs ont donc frappé à la porte de la grande ville voisine : Auch! Les portes de la maison de Gascogne se sont grandes ouvertes ... effervescence des rencontres entre le match de Rugby et les excellents groupes de musique : l'occitanie s'est donnée rendez-vous notamment sous les airs gascons, basques et castillans. La Confrérie des Moutons a pris place au coeur même de la fête et a intronisé trois nouveaux membres, garants de l'identité de la Confrérie. Bienvenue à Magalie Pissenlit, Mathilde Salami et Imanole la Fête est plus folle! L'affluence record garantit une édition 2010 encore plus ambitieuse car même l'ancienne Halle aux Grains a été trop petite pour cet évènement fédérateur.

samedi 28 novembre 2009

Le Point "Les 3 défis d'Auch"

Gérard Onesta et Alexis Boudaud

La Gascogne Vallée taille la route
Impulsion. La transformation de la RN 124 en 4-voies [...] Réticences.
A l'horizon 2020, la CCI voudrait renforcer ce pôle situé au nord de la ville en favorisant l'implantation soit de très petites entreprises sous le label Soho Solo (Small Office, Home Office), soit des indépendants qui travaillent à domicile. "On dit que le Gers est la Toscane française, et beaucoup de PME se sont installées en Toscane, dit le sénateur Aymeri de Montesquiou. Même dans un village de 50 habitants, aujourd'hui, on peut communiquer avec Los Angeles et Osaka."
Malgré tous ces efforts, certains doutent : "J'ai peur qu'il ne soit trop tard, souffle le chef de file de l'opposition municipale d'Auch, l'UMP Pierre Tabarin. Dès qu'ils ont le bac, les jeunes s'en vont." De son côté, l'écologiste Alexis Boudaud se montre peu convaincu par l'intérêt économique d'un investissement colossal "pour ne gagner au total que cinq à dix minutes sur le trajet en direction de Toulouse". Argument que le président de la CCI récuse de manière catégorique : "L'autoroute entre Toulouse et Albi n'a pas fait gagner beaucoup de temps. Mais des dizaines d'entreprises se sont implantées!" [...]


EAU POTABLE Un dossier qui fait "pschitt"
Qui gérera l'assainissement, la production et la distribution d'eau potable? La question se pose à deux ans de la renégociation du contrat, qui arrive à échéance en 2011. " On ne s'interdit rien", avance le maire, convaincu que "l'on peut arriver à des coûts moindres à qualité équivalente". En réalité, poussé par une certaine franche de son électorat, notamment les alternatifs avec leur chef de file en 2008, Jean Falco, et les écologistes - emmenés par Alexis Boudaud -, l'édile envisagerait une remunicipalisation partielle ou totale du service [...] "De toute façon, glisse un fin connaissueur du secteur, les élus s'agitent beaucoup quand les renégociations approchent. Mais finalement ces contrats sont reconduits dans 97% des cas." Comme disait Shakespeare : "Much ado about nothing." Une expression que l'on pourrait traduire en gascon : tempête dans un verre d'eau.

Extraits du 26 novembre 2009 sur Le Point par Mathieu Noli

mercredi 25 novembre 2009

Europe Ecologie veut dépasser la barre des 20%

Cette semaine, les états-majors politiques peaufinent les listes de candidats que certains, comme les socialistes ou les Verts, soumettront d'abord à leurs militants, avant de les présenter aux suffrages des électeurs, les 14 et 21 mars prochain.

Dans le camp de la majorité, le moral n'est pas au plus haut, alors qu'on pensait encore en septembre dernier que rien ne pouvait être pire que la déroute subie en 2004, quand le PS avait raflé 20 régions métropolitaines sur 22 [...] Le sondage réalisé par l'Ifop que « Paris Match » publiera demain, montre que le score de l'UMP est presque semblable à celui des européennes (27 % contre 28 %) tandis que le PS récupère des voix (21 % contre 16,48 %) et qu'Europe Écologie se maintiendrait avec 15 %, non loin du résultat « historique » de juin 2009 où elle avait obtenu 16,28 % [...]

Parti socialiste et PRG.
Chef de file : Martin Malvy [75 ans], président sortant et tête de liste en Haute-Garonne.
Têtes de liste. Dans le Gers : Jean-Louis Guilhaumon. Tarn-et-Garonne : Sylvia Pinel, maire de Montech, députée de Tarn-et-Garonne. Lot : Marie-Odile Delcamp, maire de Gourdon. Tarn : Gérard Poujade, maire du Sequestre. Ariège : Marc Caballido, vice- président sortant.

Europe Écologie. Chef de file et tête de liste en Haute-Garonne : Gérard Onesta, ancien vice-président du Parlement européen.

UMP. Chef de file et tête de liste en Haute-Garonne : Brigitte Barèges, députée-maire de Montauban.

Modem. Chef de file et tête de liste en Haute-Garonne : Arnaud Lafon, maire de Castanet-Tolosan. Extrait de Sud Ouest

dimanche 22 novembre 2009

"pour une soution alternative"

L'élu «Verts» d'opposition, de la commune de Revel, Nicolas Maigne, est pour une solution alternative.

Jeudi soir, à la salle polyvalente, pas de gagnant ni de perdant lors de la troisième discussion autour du projet d'aménagement en 2x2 voies de la RN 126 entre Castres et Toulouse. La présidente de la Commission particulière du débat public (CPDP), Danièle Barrès expliquait, en préambule, les enjeux d'un tel débat. « C'est pour informer le public et laisser la possibilité aux gens de s'exprimer ». Une seule intervention de quatre minutes, chrono en main, pour chaque intervenant choisi par l'animateur du débat, Nicolas Benvegnu, membre de la CPDP. « Ce qui nous intéresse, ce n'est pas la position de chacun. Ce n'est ni un référendum, ni un sondage mais l'occasion de recueillir les arguments de chacun pour que notre commission puisse, à la fin des débats, en rendre compte au Maître d'Ouvrage (l'État), fin janvier 2010, sans prendre position. A lui ensuite de prendre sa décision en connaissance de cause », ajoutait Danielle Barès [...] Le conseiller général du canton de Caraman, Gilbert Hébrard avançait une nouvelle solution. « Moi aussi en tant que maire j'ai eu à aller annoncer le décès de jeunes morts sur la route mais ce n'est pas une raison pour faire construire une autoroute. Dans ce dossier, c'est l'État qui a failli depuis plus de 30 ans et les élus locaux qui n'ont pas su aller défendre ce dossier à Paris. Je suis conscient qu'une voie rapide est importante pour le développement des territoires mais le bon sens doit l'emporter et je suis sûr qu'avec des crédits d'État avec l'emprunt national, la Région et les deux départements on pourrait améliorer et sécuriser le tracé de la RN 126 d'ici 4 à 5 ans ».

La Dépêche du Midi

vendredi 20 novembre 2009

La main d'Henry et le drapeau français décroché



Depuis la Conférence générale de la coalition européenne des villes contre le racisme, qui se tient jusqu'à ce soir à Toulouse, Jean-Paul Makengo, adjoint en charge de la diversité et de l'égalité au Capitole réagit au décrochage du drapeau français par des supporters algériens.

Que vous inspirent les débordements qui ont suivi la rencontre Algérie-Égypte ?

Je pense que c'est une bêtise parce que quand on vit en France on a le droit de manifester sa joie parce que l'équipe de son pays d'origine a gagné un match, mais on ne peut substituer ce pays d'origine à la France.

J'avais un voisin portugais qui, lors des championnats d'Europe des nations, accrochait le drapeau portugais à sa véranda. Il le faisait chez lui et personne dans le voisinage n'y trouvait à redire. Si les Algériens ou les Français d'origine algérienne veulent accrocher le drapeau algérien à leur balcon pour supporter leur équipe, ça ne pose aucun problème. Mais il faut respecter les espaces publics.

Comment analyser vous le symbole du décochage du drapeau français et son remplacement par le drapeau algérien ?

Il y a deux choses. On peut d'abord y voir la bêtise d'un groupe de supporters qui ne doit pas être confondue avec le fait de ne pas aimer la France.

Mais nous sommes également face à des publics qui souffrent d'un déficit de fierté, et dès qu'une population stigmatisée peut exister collectivement, elle le manifeste sur la voie publique. Malheureusement ça se fait souvent par des dégradations où en s'attaquant aux symboles de la République. En général, des gens à qui la société renvoie systématiquement une image négative d'eux-mêmes finissent par exhiber leur différence comme par provocation. Mais il ne faut par faire l'amalgame entre des supporters « qui font les cons » et un repli communautariste.

Que préconiseriez-vous pour venir à bout de ces réactions paroxystiques ?

Pour que cela s'arrête, il faut que l'effort vienne des deux côtés : que ces populations intègrent qu'elles sont françaises à part entière, et que de son côté la France les considère également comme des Français. On ne peut pas leur demander de faire des efforts pour venir vers nous, si on les renvoie en permanence à leur différence.

La Dépêche du Midi

dimanche 15 novembre 2009

"Auch, la ville qui me porte depuis mes premiers pas politiques"


Référent Europe Ecologie pour le département du Gers lors des élections européennes, je poursuis mon engagement sous les couleurs Europe Ecologie en Midi-Pyrénées [...]

J'ai décidé de mettre mes compétences au service de trois bassins de vie : Auch, la ville qui me porte depuis mes premiers pas politiques, le Lauragais [...] et Toulouse, ma ville natale.

3 départements gèrent ce territoire où j'interviens au quotidien : le Gers, la Haute Garonne et le Tarn. En effet, les élections en mars prochain sont un rendez-vous régional ! … C'est la région Midi-Pyrénées et les questions régionales qui doivent être au coeur de nos préoccupations (un combat cohérent qu'on lutte contre l'autoroute Castres-Toulouse ou contre la 2x2 voies Auch-Toulouse).

Aujourd'hui, je tiens à soutenir et m'engager derrière Gérard Onesta, ancien vice -président du Parlement Européen et Porte-parole Europe Ecologie en Midi-Pyrénées mais également symbole du renouveau de l'écologie politique.

http://alexisboudaud.blogspot.com/

mardi 10 novembre 2009

Venez nombreux le 5 décembre 2009 à Toulouse

Réservez dès maintenant votre journée du samedi 5 décembre et venez participer à la Convention Régionale Europe Ecologie Midi-Pyrénées, à Toulouse, Discothèque « Le Ramier ». Accueil à partir de 10 heures.

En présence de Gérard ONESTA (porte-parole d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées), José BOVÉ, Catherine GRÈZE, Michèle RIVASI (Député-es Europe Ecologie), les animateurs et animatrices de la campagne, les Comités Locaux Europe Ecologie et bien entendu nos futurs candidates et candidats, et des invité-e-s surprises, venez nombreux à cette journée qui nous concerne toutes et tous. Sa réussite dépend de nous, écologistes de Midi-Pyrénées et donc écologistes du groupe Toulouse / Pais Tolosan. Une forte mobilisation est indispensable pour consolider notre notoriété, notre crédibilité et notre processus de rassemblement.
Au programme du 5 décembre :
- Présentation de nos axes et travaux en ateliers
- Conférence de presse
- Intervention de Michèle Rivasi sur Copenhague
- Présentation des candidatEs
- Intervention de Catherine Grèze
- Meeting avec José Bové
- Clôture par Gérard Onesta

... Et une soirée festive et conviviale est en préparation....

Pour assurer la logistique, il est important de faire savoir dès maintenant si vous comptez participer à la convention régionale en disant « Oui je serai au rendez-vous » à l’adresse mail:
alexandre.jurado@ecologiemidipy2010.org

A cette même adresse, vous aurez toutes les réponses à vos questions sur cet évènement.

La planète compte sur vous!

lundi 9 novembre 2009

La déesse aux alouettes est de retour

La croissance revient ! La déesse aux alouettes est de retour et ses adorateurs se réjouissent. On efface tout et on recommence ! Et on comprend déjà que le prochain sommet de Copenhague (du 7 au 18 décembre) accouchera, au mieux, d'un vague compromis sans réel engagement. Alors, l'astronome, qui regarde sa planète depuis le ciel, se prend la tête à deux mains : « Je leur avais pourtant expliqué que cette planète est un monde fini et qu'il est - mathématiquement - impossible d'envisager une croissance infinie (qu'elle soit jaune, bleue ou verte, peu importe) dans un monde fini ; je leur avais bien dit que la vie était un miracle, peut-être même unique dans l'univers ; je leur avais même fait voir la mince couche d'atmosphère qui recouvre la Terre et la protège du vide mort des grands espaces ; avec toutes ces informations et bien d'autres fournies par de nombreux scientifiques, j'étais convaincu qu'ils avaient compris et qu'ils allaient tout faire pour économiser les ressources naturelles et protéger la vie. Ils en ont décidé autrement. Peut-être ont-ils le projet de partir vivre ailleurs sur une autre planète. Pourtant, ça aussi, je leur ai expliqué que c'était impossible ! » La Dépêche du Midi

mercredi 4 novembre 2009

Républicains espagnols et décorations de l'Ateneo de Murcie

La Dépêche du Midi le 2 novembre 2009

[...] Que du bonheur… avant que Philippe Martin ne lise quelques lignes de la poésie de Jacques Canut « un moment privilégié, à l'opposé de la brutalité de la politique. » Puis Antonio Sanchez Verdu revient au premier plan et maintenant pour plaider pour la Troisième République espagnole. Des paroles pour souligner la personnalité de « Camilo », don Tomas Guerrero Ortega, avec lequel il s'était longuement entretenu lors de son séjour auscitain. « Une personnalité immense » dont l'ombre planera sur la fin de cette rencontre. L'Ateneo de Murcie est républicain, Antonio Sanchez Verdu se bat pour faire triompher ces idées [...]

vendredi 30 octobre 2009

Vivre en Vert

Qui aujourd'hui, ne se sent pas un peu vert ? Qui oserait clamer qu'il se fiche de la couche d'ozone et qu'il jette ses déchets dans la nature par la portière de sa voiture ? Personne ! Depuis une trentaine d'années, la conscience écologique a fait son chemin, et tous, bon an, mal an, avons appris à trier nos déchets, rouler moins vite sur l'autoroute et à calfeutrer notre maison. Nicolas Hulot est l'une des personnalités préférées des Français, et le naturel, que l'industrialisation avait chassé, revient au galop. Et puis, ces derniers temps, écologie rimait encore souvent avec économies : consommer moins de carburant ou d'électricité, c'était bon pour notre porte-monnaie…

Mais la taxe carbone annonce que désormais, l'écologie risque de nous coûter cher. Et notre enthousiasme vert pâlit en apprenant que le prix du carburant va faire un bon dès le mois de janvier. Avec Ségolène Royal, plus de la moitié des Français trouvent la pilule verte un peu amère. On réalise soudain que le développement durable va durablement peser sur nos finances. Vivre dans une maison verte, rouler dans une voiture électrique, cela a un prix. Un supplément que ne sont prêts à financer que les écologistes convaincus… qui en ont les moyens. En France, à moins de se retrancher de la société pour vivre dans les bois, le mode de vie écolo ressemble à un luxe. Que dire, dès lors, des pays pauvres, où les hommes se battent pour survivre et où le débat devient vite indécent.

Nous sommes tous sur la même planète, et il n'y aura pas de société à deux vitesses, l'une écologique et pas l'autre. Les poubelles de l'Afrique déborderont un jour ou l'autre chez nous, « si nous ne faisons rien » comme nous en avertit Nicolas Hulot. Alors, oui, effectivement, il faudra payer plus cher. Mais c'est ce que nous sommes en train de faire, tous, tout doucement, sans nous en rendre compte, avec les produits bio, par exemple. Ils sont plus chers, mais ils nous font du bien, ne serait-ce qu'à la tête. Ce qui en est à ses balbutiements pour l'alimentation concernera demain l'énergie, l'habitat, les transports… Dans les années à venir, nos modes de consommation seront radicalement différents. Et quoi que l'on fasse, ils s'imposeront de manière inéluctable. La Dépêche du Midi par Dominique Delpiroux

dimanche 25 octobre 2009

Entendez-vous la voix du peuple occitan?

Événement. Selon les défenseurs de la cause occitane, ils étaient près de 20 000, hier après-midi, dans les rues de Carcassonne, pour une manifestation pure et dure à la fois.
Cette fois, les Basques et les Bretons n'étaient pas là. Ils étaient à Bayonne où l'on défilait, aussi, pour la défense des langues régionales. Eh bien sans eux, le collectif Anem Oc a relevé le défi de rassembler plus de monde encore que lors des précédentes éditions de la marche pour la langue d'Oc. 13 000 selon la police. 20 000 selon les organisateurs. Les chiffres importent peu : le défilé qui s'étendait, en continu, du square André-Chénier jusqu'au rond-point du portail des Jacobins était impressionnant et les rangs étaient serrés. Avec un souhait commun : que ce soit la dernière fois. En effet, le message en direction du chef de l'état et de son gouvernement est censé être clair pour les organisateurs : 10 000 manifestants en 2005, 18 000 en 2007 et encore plus cette fois devraient suffire pour l'alerter. La sonnette d'alarme est tirée. Le peuple d'Occitanie a mal à sa langue et il est grand temps, selon lui, qu'une loi se porte à son secours. « Et que ce ne soit pas un pansement sur une jambe de bois ! » « Les gens réclament des médias et des écoles… et au plus haut de l'état, on ne les entend pas ! On a été patients, mais on va peut-être faire plus énergique pour se faire entendre », prévient David Grosclaude, président de l'Institut d'études occitanes. Les Occitans ont afflué hier de partout : du sud de l'Italie à l'Aquitaine, du Limousin au Val d'Aran et de Provence à l'Auvergne, avec des nuées de Calendrons (élèves des écoles occitanes) dans leur sillage.

Les voisins catalans, bien sûr, étaient là aussi, une fois de plus, pour soutenir les « cousins » d'Occitanie. Les enseignants, les artistes, les citoyens lambda, aussi, étaient là, au cœur du défilé, de cet interminable cortège où l'on comptait moitié moins de drapeaux colorés, sang et or et arborant la croix occitane, que de pieds. Procession musicale, inter générationnelle, festive, amicale et bon enfant qui a cheminé de la Bastide à la Cité. Les représentants du pouvoir politique, de l'opposition surtout, étaient là. Outre le député-maire de Carcassonne Jean-Claude Pérez, le vice-président du conseil régional Eric Andrieu et par mal d'élus locaux, la présence du député européen Verts José Bové a été remarquée. « L'Etat français a failli à sa parole en ne traduisant pas dans la loi française la charte européenne des langues régionales, c'est l'Europe des régions que l'on va construire et elle ne s'arrête pas aux frontières des états », a déclaré l'élu des Verts. L'Occitan est dans la constitution, il doit désormais rentrer dans la Loi et avoir ses médias et des moyens pour être enseigné, parlé et promu. Et là, manifestement, ça urge.

L'appel. Les Occitans exigent une loi pour la diffusion de leur langue.

La Dépêche du Midi

samedi 3 octobre 2009

Indiscrétion et fausse note

Sud Ouest, ce matin, s'avance quelque peu sur la désignation des candidats Verts pour les Régionales qui a eu lieu la veille. Une Assemblée Générale est souveraine; la moindre des choses parait d'attendre les décisions qu'elle prend...
Une chose est sûre : Europe Ecologie est en marche dans le région Midi-Pyrénées; un objectif: Gérard Onesta comme Président du Conseil Régional Midi-Pyrénées en mars 2010 et un constat: Martin Malvy a fait son temps (dans le Tarn dans les années 70, Ministre à la fin du siècle dernier et des mandats peu concluants comme Président du Conseil Régional depuis trop longtemps ...)

vendredi 2 octobre 2009

L'écologie ensemble, ici, maintenant !

En Midi-Pyrénées comme partout ailleurs, le « Rassemblement Europe Ecologie » a su créer de nouveau un sentiment d'espérance dans une société productiviste et libérale, incapable de faire face à l'urgence sociale et écologique .Nous vivons une mutation sans précédent ; un vaste débat de fond est en marche. Il remet en cause l'idéologie consumériste portée par le mythe de la croissance.En Midi-Pyrénées, nous allons prendre notre destin en main, pour être plus forts, pour changer la donne, pour proposer un projet d'éco-région, authentiquement écologiste, un projet partagé, alternatif, solidaire et porteur de sens.

L'écologie est en mouvement dans notre région. Les militants défrichent le champ politique, les élus agissent au cœur des territoires, des associations animent les actions et les combats citoyens, des intellectuels et des universitaires s'interrogent sur l'échec du modèle productiviste. Toutes ces façons de conjuguer l'écologie sont nécessaires, mais pour qu'elles soient efficaces, elles doivent s'accorder sur une action unitaire et un positionnement politique clair et sans ambiguïté intégrant l'impératif écologique et social pour convaincre nos concitoyens quand ils vont aux urnes. Pour y parvenir, nous devons inventer un nouvel imaginaire régional ; jeter les bases d'un projet de société inédit ; affirmer par des propositions concrètes notre volonté de parvenir à une conversion écologique de l'économie créatrice de richesses partagées pour remplacer l'économie de la rente, du productivisme et de la surconsommation, portée par une coalition d'intérêts privés. En s'appuyant sur la diversité culturelle et les spécificités de notre territoire, il nous faudra développer de nouveaux échanges privilégiés et solidaires avec les régions voisines et transfrontalières.

L'heure est venue, en Midi-Pyrénées, de changer profondément autant les politiques publiques que nos actes quotidiens. Il est temps de redonner à la biodiversité la place centrale qui lui revient, d'imposer la qualité des eaux, de l'air, de promouvoir une agriculture et une alimentation saines accompagnées d'une politique de santé au service des citoyens, de concevoir un habitat économe en énergie, de s'engager dans la lutte contre l'étalement urbain, la ségrégation spatiale et les injustices sociales, de défendre le service public. Non seulement notre région n'échappe pas à la « crise », mais l'empreinte écologique y est plus forte qu'ailleurs, asphyxiée par l'inflation routière et le culte de la voiture individuelle, au détriment des transports en communs. C'est par la reconversion énergétique, le développement des énergies renouvelables, la mutation des transports durables, la relocalisation de l'économie et des productions, le déploiement des activités d'utilité sociale, culturelles et environnementales, l'invention d'un urbanisme solidaire qui combatte les discriminations, l'investissement dans l'éducation, la formation et la recherche, que nous répondrons à un double défi : créer des emplois tout de suite, tout en installant l'économie dans un cercle vertueux créateur d'utilité sociale partagée plutôt que du chômage subit. C'est pourquoi, nous appelons à construire, ensemble, un espace politique autonome et régional de l'écologie politique en Midi-Pyrénées qui s'inscrit dans la dynamique impulsée par le Rassemblement Europe Ecologie. Pour donner à ce projet la légitimité et surtout l'impact politique local qui doit être le sien nous vous invitons à préparer, ensemble, et à nous investir tous et toutes, dans l'organisation d'une « Convention Régionale du Rassemblement des Ecologistes » à l'automne :
- une convention ouverte aux acteurs sociaux et économiques, aux jeunes, et à tous les citoyens et citoyennes qui veulent plus d'écologie en Midi-Pyrénées,
- une convention pour jeter les bases, sur le fond comme sur la forme, de l'avenir de la dynamique Europe Ecologie en Midi-Pyrénées,
- une convention pour lancer la campagne électorale des écologistes dans le cadre des régionales de 2010. Nous appelons tous les citoyens et citoyennes, acteurs de l'écologie concrète, tous les artisans de la transformation du quotidien à y contribuer. Associatifs, syndicaux, militants, politiques, électifs, nos légitimités et nos itinéraires sont différents : nous faisons maintenant le choix de la complémentarité, du respect et de la confiance mutuelle.
Signer l'appel pour adhérer www.europeecologie.fr

jeudi 1 octobre 2009

A propos des Berges du Gers, autoritairement éclairées sans énergie solaire!

Présent sur le banc du public, Alexis Boudaud qui conduisait la liste Auch-Eco-Citoyenne aux dernières municipales hèle la presse après la réunion. Pour dire qu'Henri Santisteva a beaucoup parlé « pour finalement accompagner tout ce qu'a décidé la majorité ». M. Boudaud, s'il avait été élu, aurait « dénoncé » les manquements de la majorité en matière de « démocratie participative dont elle se gargarise » et aurait rué dans les brancards à propos de l'éclairage de la promenade Claude-Desbons. « L'occasion était belle de choisir l'énergie solaire. Occasion manquée… ». Samedi, à La Fenière à Pavie, Auch Eco-Citoyenne [et Solid'Art] organise[nt] un rendez-vous « citoyen » avec concert rock. « Et nous dirons haut et fort qu'il faut sauver la Poste, service public ». Cela étant, à un Henri Santisteva en verve, le maire eût l'occasion de répondre que s'il y a un jour un crématorium à Auch, ce sera celui du département. L'édile fut d'accord par ailleurs avec l'opposant du soir pour souligner que les nombreuses entreprises qui œuvrent à Auch dans le cadre de « travaux-plan de relance », le font avec précaution, attention et professionnalisme. Franck Montaugé précisa que la ville fait partie des bons élèves de ce plan de relance dans le cadre duquel les finances communales bénéficie d'un traitement positif quant à la récupération de la TVA. La Dépêche du Midi par B.D.

mercredi 23 septembre 2009

Coup de gueule

"Samedi, la fermeture à la circulation de la place de la Cathédrale pour installer une animation autour du vélo a déclenché la colère des commerçants. « Nous n'avions pas été prévenus de cette fermeture à la circulation », explique le président Bruno Gilardi. « Tout le quartier a été bloqué, notamment pour faire la promotion du vélo. Il faut le dire et le répéter, il ne peut pas y avoir, en haute ville, de cohabitation raisonnable entre les voitures et les vélos. Les rues sont beaucoup trop étroites et un jour il y aura un drame. La haute ville doit être réservée aux voitures et aux piétons », ajoute le président des commerçants." La Dépêche du Midi

Horreur! Certains n'ont toujours pas compris que la cohabitation entre les piétons, les voitures, les motos et les vélos doit s'exercer partout excepté si l'on souhaite aller plus avant pour la sauvegarde de notre climat en interdisant partiellement la voiture en centre-ville (l'exemple de Toulouse).
La voie publique appartient à tous notamment aux usagers adeptes des flux doux...

Lorsqu'un président des commerçants s'exprime, il se doit de peser ses mots : "il ne pas y avoir, en haute ville, de cohabitation raisonnable entre les voitures et les vélos" alors qu'un nouveau commerçant s'est installé, en Haute ville même, afin de promouvoir la "petite reine"!! Quel accueil pour ce nouveau commerçant qui innove en la matière ...
Bruno Gilardi doit s'expliquer sur son coup de gueule : est-il favorable au vélo en interdisant la voiture ou à contrario veut-il faire de la voiture l'unique moyen de transport individuel?

jeudi 17 septembre 2009

Les universités d'été ont fermé leurs portes, les Régionales font leur rentrée

"À regarder et écouter le président du Conseil général depuis quelques semaines, il semble évident que sa décision est prise d'emprunter le chemin régional. Aux côtés de Martin Malvy dès que l'occasion se présente, il ne manque pas une occasion de saluer le travail de celui que bientôt il pourrait seconder.

Avant cela, un travail délicat attend Philippe Martin : réussir à constituer la liste de gauche pour les Régionales ! Un bel exercice en perspective. Si la liste de gauche « plurielle » réussit le score obtenu lors des dernières élections, elle peut espérer quatre élus. C'est là que les choses se compliquent.

Un vrai casse-tête

Quatre places sont a priori éligibles, même si les Verts pourraient troubler la donne. Et combien de candidats si l'on exclut d'ores et déjà Philippe Martin lui-même en tête de liste ?"

Extrait Sud Ouest par Philippe Campa p.campa@sudouest.com

lundi 7 septembre 2009

vendredi 21 août 2009

Le rassemblement écologique qui fait peur à la gauche notamment en Midi-Pyrénées ..."un boulevard semble s'ouvrir" pour Gérard Onesta

avec Gérard Onesta et Eva Joly - photo archives
Revue de presse (extraits) : La galaxie écologiste, trou noir pour le PS. Et si, après Europe-Ecologie, Régions-Ecologie continuait de tailler des croupières aux socialistes en mars 2010 ? Alors qu’ils ouvrent leurs journées d’été ce matin à Nîmes, l’ambiance est chaleureuse chez les Verts. Pas seulement à cause de la canicule, mais en raison du carton réalisé par le rassemblement allant de José Bové aux amis de Nicolas Hulot aux européennes (16,28 %), qui leur a permis de devancer le PS dans la plupart des grandes villes… et dans huit régions métropolitaines […] Les régionales, à deux tours, sont certes des «élections traditionnellement plus difficiles», rappelle Jean-Vincent Placé, le numéro 2 des Verts. N’empêche, «là où il y a une minuscule chance d’arriver premiers, il faut la jouer» explique Jean-Marc Brûlé, chargé des élections. C’est le cas en Ile-de-France et en Rhône-Alpes, où Europe Ecologie a devancé le PS aux européennes. «En Midi-Pyrénées, reprend Brûlé, la dynamique est clairement de notre côté […]»
Pour lire la suite sur Libération - http://www.liberation.fr/politiques/0101586129-les-verts-prets-a-defier-le-ps

Hier à midi, aux journées d'été de Nîmes, Noël Mamère, le député maire de Bègles, a rassemblé les Verts d'Aquitaine et les supporteurs des listes Europe Écologie qui le pressent de se présenter aux élections régionales de mars 2010. Ces derniers, qui avaient lu dans « Sud Ouest » l'interview de Daniel Cohn-Bendit, n'ont pas été surpris d'apprendre que son choix était encore loin d'être fait. Mais l'ancien candidat à la présidence de la République est sûr d'une chose : l'option de mener des listes de premier tour autonomes avec à leur tête des « tickets » où les Verts et Europe Écologie alterneraient ne se discute pas une seconde [...]

Pour la Région Midi-Pyrénées, José Bové voit les choses plus simplement. Selon lui, Gérard Onesta, ancien vice-président Verts du Parlement européen et condamné en même temps que lui et Noël Mamère dans des affaires de fauchage illégal de maïs OGM, sera le candidat naturel de son parti et du mouvement Europe Écologie. M. Onesta n'a aucun problème de cumul, puisqu'il ne s'est pas représenté pour un troisième mandat européen, tandis qu'un boulevard semble s'ouvrir devant lui à la Région : « Je reçois des propositions de ralliements de tous les bords, je suis submergé et mon principal problème va être d'arrêter le périmètre de ma liste. »

[...] Par ailleurs, Gérard Onesta est très confiant devant la perte de vitesse des socialistes, en quête d'un projet : « Nous partons pour la gagne et avec un potentiel de plus de 20 % au premier tour, si on ajoute l'Alliance des écologistes indépendants, nous pouvons emporter la Région. » Sud Ouest par Jean-Pierre Deroudille, à Nîmes

mercredi 19 août 2009

Il ne s'agit plus de "résumer l'union de la gauche à l'alignement de tous sur le projet d'un seul"

Les Verts, qui fêtent cette année leur 25e anniversaire, ouvrent jeudi à Nîmes leurs Journées d'été avec l'objectif, dès les régionales, de "continuer en mieux" le rassemblement Europe-Ecologie de Daniel Cohn-Bendit, un "Objet politique non identifié en devenir".

Après le succès aux européennes d'Europe-Ecologie (16,28%) constitué autour des Verts, de José Bové et des proches de Nicolas Hulot, il s'agit de "continuer en mieux, aux régionales et voir plus loin aussi", explique à l'AFP, Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, qui doit ouvrir jeudi matin trois jours "festifs et studieux" où plus de 1.500 personnes sont attendues (20% de plus qu'en 2008 à Toulouse).

La conférence-phare se tient jeudi soir autour de la numéro un Verts, de la vedette des européennes Daniel Cohn-Bendit, des eurodéputés José Bové, Eva Joly et Yannick Jadot, du PS Eric Loiselet (pôle écologique) et de la députée PRG de Guyane Christiane Taubira, courtisée par les écologistes pour les régionales de mars 2010 après les avoir soutenus aux européennes.

"Si jamais je vais aux régionales, j'ai mon parti (Walwari) et je n'ai pas besoin d'étiquette nationale", a expliqué à l'AFP Mme Taubira qui milite pour "la construction d'une alternative à gauche" mais "ne souhaite pas passer d'une chapelle à une autre".

Antoine Waechter (Alliance écologiste indépendante, 3,7% aux européennes) se dit, lui, "favorable à un accord" pour les régionales à condition notamment d'obtenir cinq à six têtes de listes.

Les "écolos" ont déjà prévu de présenter des listes autonomes dans l'ensemble des 22 régions au premier tour. Les listes qui devraient être connues fin novembre "auront de l'allure", assure un responsable Vert pour qui il ne faut pas "faire croire que la gauche plurielle est l'avenir du monde".

Dans une tribune à Mediapart, l'ex-ministre Dominique Voynet estime d'ailleurs que les socialistes ne peuvent "plus résumer l'union de la gauche à l'alignement de tous sur le projet d'un seul".

Sur le programme des Journées d'été, Europe-Ecologie est qualifié d'"Objet politique non identifié en devenir". "Au départ c'était une boutade mais ça correspond bien", confie Mme Duflot pour qui il faut une "force d'écologie politique nouvelle, inventive".

A la tête depuis bientôt trois ans d'un parti créé en 1984, Mme Duflot souligne qu'"à 25 ans, on se lance dans la vraie vie".

Balayant l'idée d'une disparition des Verts (8.000 adhérents) au profit d'Europe-Ecologie (réseau de 13.000 membres), elle évoque la "théorie du homard" : "on évolue en muant, il ne s'agit pas de tout changer".

Pour Pascal Durand, proche de M. Hulot, "il faut que les associatifs se sentent à l'aise dans un mouvement plus politique sans en être otage" et sans que "ce mouvement ne nuise à la pérennité des Verts".

Des comités régionaux vont être mis en place pour en débattre et la création d'un "think tank" est évoquée mais M. Durand refuse les "colloques à répétition" que la gauche a tenus "pendant trente ans".

Dans une interview à Sud-Ouest, "Dany" estime que "le processus aboutira à quelquechose de nouveau, dans un an au plus tôt". AFP

vendredi 14 août 2009

"Naturellement jardinier"

A Auch se multiplient les jardins partagés ... Celui qui a fait parler de lui sur Sud Ouest, l'année dernière, se développe jour après jour http://www.auchecocitoyenne.com/wp/?p=266 .
Nous avons rencontré deux jeunes qui s'occupent avec passion de ce jardin haut en couleurs...
Le jardin est équipé d'un récupérateur d'eau, de tous les outils indispensables pour jardiner ainsi que des procédés innovants comme le BRF. Malgré les soins apportés, certains pieds de tomate ont eu le mildiou mais l'optimisme des membres de ce jardin, au coeur de la ville d'Auch, n'est pas pour autant entamé!
D'autres jardins partagés naissent de ci de là, notamment au quartier du Garros. La démarche de jardiner collectivement paraît plus que jamais au goût du jour ... Nous faisons le pari du caractère vital que celle-ci prendra dans quelques années ...

mardi 11 août 2009

Une nuit à Marciac

Marciac ... sa Bastide, sa gastronomie, son lac, son calme ... J'ai l'impression d'oublier quelque chose: son Festival de Jazz! Marciac le 11 août 2009 ------------------------- Un(e) Mitterrand peut en cacher un autre
Nous avons choisi le mauvais jour pour mettre les pieds à Marciac ... Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture était présent ... ou le bon, si nous voulions nous faire une petite idée sur les forces en présence déjà prêtes pour les régionales de mars prochain.
Marciac reste Marciac; hier, on y croisait des intermittents du spectacle, des jeunes stagiaires, les chevaux de la Garde républicaine pour le Ministre et les formations politiques du PS au PRG, de l'UMP au Parti Radical Valoisien (PR) et également les Verts ... un melting pot exceptionnel réuni pour le Festival JIM!
Le coeur du village était pris d'assaut par une foule de curieux désirant flâner, se restaurer, s'enivrer de musiques et peut-être de potions magiques "made in Gers". Certains proposaient des massages, d'autres des dessins, des caricatures "sans anesthésie" ou des prêt-à-poster illustrés mais les plus recherchés étaient ceux qui vendaient les places du concert du soir " Latchès, Caravan Palace, Thomas Dutronc" ...
Frédéric Mitterrand ne s'est pas trompé, il a choisi l'une des soirées les plus prisées par les festivaliers.
Pour notre part, nous avons pris le temps de pique-niquer en plein air ... celui du Jazz "Off" ... sur l'herbe, des gens charmants nous ont même aidé à ouvrir le bocal de produits locaux au menu de notre repas "terroir"; nous avons discuté avec un membre de l'organisation pour bien nous assurer de la bonne gestion du Camping... nous avons également croisé quelques candidats UMP aux prochaines régionales perdus car arrivés trop tard pour saluer le Ministre et pour assister à la soirée comme "invités". Nous sommes rentrés en entendant au loin la voix de Thomas Dutronc, imaginant le carré VIP, au premier rang, devant une scène sans aucun doute moins captivante que celle en dehors du chapiteau ... au coeur de Marciac devenu "Grands Sites de Midi-Pyrénées"!
visite du Ministre au pays d'Artagnan le 11 août - ici-

mardi 4 août 2009

Le Jardin solidaire de Cahuzac / Adour a soufflé sa première bougie!

Les premiers paniers du mois d'août du Jardin solidaire de Cahuzac/ Adour, l'exemple parfait de l'interaction entre urgence sociale et écologique: 10 salariés en réinsertion professionnelle travaillent pour produire des légumes de qualité tout le long de l'année!
A contrario, ce qui se passe en Bretagne à cause de l'agriculture intensive nous fait comprendre pourquoi encourager et s'inscrire dans la démarche des produits issus de l'agriculture raisonnée.
Cliquez ici.

dimanche 26 juillet 2009

Los Verdes a Huesca

Au centre Alexis Boudaud avec Lorenzo Meler à gauche

Petite escapade à Huesca ... pour la première Université d'été espagnole du mouvement des Verts espagnols avec l'équipe d'organisation ...
El objetivo principal de esta universidad es dar a conocer la ideología política verde. Al ser la primera vez que se organizó este tipo de actividad en España han querido invitar a gente afín a su ideología de toda Europa. Para ello, cuentan con eurodiputados importantes como Philippe Lamberts, que es el portavoz del Partido Verde Europeo, además de eurodiputado de Ecolo. "Hemos querido imitar lo que se hace en el resto de países europeos como Bélgica o Francia", comentó Lorenzo Meler el representante de los verdes en Huesca Otra meta que se quiere alcanzar con esto es seguir con el proceso de unificación del Partido Verde Español, que empezó hace un año en la localidad vasca de Fuenterravía.
Los representantes de Los verdes de Aragón, Jorge Luis, y el de Huesca, Lorenzo Meler, explicaron que la ecología política es un nuevo movimiento político y que va más allá de la izquierda o derecha. "Aparte de los conceptos sociales que puede haber en el resto de partidos, hay un punto más, que es el desarrollo desde claves medioambientales", añadió Meler.
Sin embargo, en este programa no sólo se habló de medio ambiente, sino que también habló otros temas importantes como los derechos digitales o de la economía verde. "La gente se puede matricular para conocer un poco más de la ideología verde", comentó Lorenzo Meler.
La I universidad de los Verdes se desarrolló a lo largo de nueve horas. Estos tres días fueron divididos en talleres que abarcararon los temas o problemas que importan a Los Verdes españoles.
El día 23, se realizó una recepción y acogida de los participantes con la organización de actividades, visitas guiadas y una cena. Los días 24 y 25, cuatro plenarias y una quincena de talleres sobre temas relativos a la salud, la energía, la conservación de razas autóctonas fueron organizado. Estas ponencias y los talleres están enfocados desde el punto de vista de la ecología política.
El programa de la I Universidad de Verano de Los Verdes fue completado con excursiones, como la que se realizó al Parque Tecnológico Walqa, para visitar, entre otras cosas, la Fundación para el Desarrollo del Hidrógeno.
AltoAragon

mercredi 8 juillet 2009

Un projet ficelé qui intrigue

Lundi soir, à la salle des Cordeliers, les Auscitains ont découvert le projet de la place de la Libération. Photo DDM, Sébastien Lapeyrère

La réunion publique d’information et de concertation a permis aux auscitains de s’approprier le futur réaménagement de la place de la Libération. Nous étions invités à découvrir et nous exprimer sur ce projet majeur.
Vous ne serez pas surpris de connaître mon avis sur cette démarche, obligatoire par les textes législatifs, qui peut pourtant être menée de manière beaucoup plus aboutie en lien avec les citoyens. La prise en compte de l’expertise citoyenne reste une phase incontournable. Or, ce 6 juillet, on nous a présenté un dossier déjà totalement ficelé.
Monsieur DELMAS, architecte, a bien montré tout le long de son exposé que les décisions étaient déjà prises. Il a également parlé de ces «monarques qui les avaient édifiées [les places royales]», il parait navrant qu’au XXIème siècle, le contribuable n’ait toujours pas son mot à dire dans la conception de ces projets. La requalification de la place de la Libération aurait donc mérité une réflexion citoyenne riche des procédés de démocratie participative, pas seulement pour les commerçants ou les riverains d’une rue mais, pour l’ensemble de ceux qui utilisent l’espace public.... Une véritable démarche pour impliquer durablement le citoyen! Une ville comme Auch y gagnerait à procéder de la sorte.
Afin de devenir d’excellent ambassadeur de notre ville, il est nécessaire d’en être un maillage essentiel notamment dans l’implication réelle des citoyens voire les amener vers la co-décision.

dimanche 5 juillet 2009

Dany le Rouge, l'eurodéputé vert vu de l'autre côté des Pyrénées

L'université d'été des Verts espagnols se déroule à Huesca (Aragon) les 23, 24 et 25 juillet 2009
www.universidadverde.es
El Pais le 14 juin 2009 par Joaquin Prieto

mercredi 1 juillet 2009

"Nos enfants nous accuseront"

Voilà la situation la plus aberrante qu’il soit …

Nos élus PS / UMP marchent sur la tête. Ils ont décidé à l’unanimité de continuer droit dans le mur!
Ils sont tous coupables d’aller à l’encontre du Grenelle de l’environnement; coupables de ne pas se rendre compte que l’urgence environnementale et sociale exige une redistribution immédiate vers des dépenses sociales et de restructuration écologique; coupables de ruiner notre territoire soit en rognant le budget encore pour dix ans, soit en empruntant pour cinquante ans; coupables de ne pas prévoir que l’Avenir c’est le train!!

Il est URGENT d’abandonner ce projet (qui n’aura plus sens dans cinquante ans) … le désenclavement par la route a vécu et n’est plus une solution, il est même un problème; il est URGENT de prévoir des déplacements doux; il est URGENT de valoriser le rail vers Toulouse certes, mais aussi Tarbes, Lannemezan et Agen; il est URGENT de comprendre que demain se décide aujourd’hui

Sud Ouest le 1er juillet 2009

mardi 30 juin 2009

Avec l'argent des français, le nucléaire fait peau neuve!

Direct Toulouse du 29 juin 2009 - Le Monde par Jean-Michel Bezat

dimanche 28 juin 2009

300 personnes pour le rassemblement des écologistes derrière Gérard Onesta

Jamais le département du Gers a réuni autant d'élus écologistes, le vice-Président du Parlement européen sortant, deux nouveaux euro-députés, le maire de Cesson (77) et secrétaire-adjoint en charge des élections chez les Verts ainsi qu'une demi-douzaine de militants espagnols curieux des derniers résultats de l'autre côté des Pyrénées ...
Gérard Onesta, vice-président du Parlement européen « pour encore quinze jours », termine son mandat sur un sourire. « Nous voulions faire quelque chose de grand, nous avons réalisé quelque chose de très grand. Nous verrons si nous pouvons faire mieux. » précise le quotidien Sud Ouest dans ses colonnes.
"Plus de 13 % dans le département le plus rural de France, c'est du bonheur ! » s'exclame Fatma Adda, leader des Verts 32 présente dans cet aéropage de même qu'Alexis Boudaud, d'Auch Eco-citoyenne et de nombreux autres militants et sympathisants gersois. Deputé européen pour quelques jours encore, Gérard Onesta qui ne se représentait pas, souligne : « Nous avions prévu d'organiser ces journées Bilan et Perspectives, ici, au vert, dans le pré gersois bien avant les élections. Mais nous étions loin d'imaginer alors de si bons résultats ». Du coup près de 300 personnes soit cinq fois plus qu'initialement prévu, participent à ce rassemblement [...]" ajoute la Dépêche du Midi.

La Dépêche du Midi le 28 juin 2009

dimanche 21 juin 2009

Un mariage entre deux cités riches de 2000 ans d'histoire

Victor Ruiz de Diego, Alexis Boudaud, Eliette Lannes, Franck Montaugé, Rafael Campos et Gilbert Sourbadère Photo DDM, Sébastien Lapeyrère.

L'Histoire se rappelera que D'Artagnan et La Dolorès se sont mariés ce samedi 20 juin 2009 à l'Hôtel de ville à Auch, unissant à jamais les deux augustes Cités à savoir Augusta Auscorum (Auch) et Augusta Bilbilis (Calatayud) ... 2000 ans d'histoire qui ont amené à ce jumelage officiel devant les portraits de la salle des Illustres. Le maréchal Lannes, ayant combattu en Aragon durant le siège de Saragosse, a dû voir d'un bon oeil "cette bataille gagnée sans canon"! « L'idée de jumeler des communes est née au lendemain de la seconde guerre mondiale », a rappelé le maire auscitain. Victor-Javier Ruiez de Diego, maire de Calatayud, souligne ces « échanges amicaux, ces choses déjà fortes entre les citoyens » qu'il compte consolider : « La signature est le début du vrai jumelage ». Véritable temps fort de la journée, la signature de la charte de jumelage a été enrichie par la sortie officielle du timbre-poste symbolisant le mariage. Les associations avaient voulu faire de ce samedi une journée de fête ouvert à tous les Auscitains autour du jumelage entre Auch et Calatayud. Le Centre culturel espagnol, à l'origine des premiers contacts franco-espagnols, était représenté par sa présidente Carmen Mur accompagnée de son mari : «Je suis ravie et pour couronner ce beau jumelage, mon fils qui vit en Aragon (ndlr. à Maella) vient de devenir papa! ». Un bout d'Europe qui nait sous de nouvelles étoiles ... une page se tourne et d'autres pages d'histoire sont désormais à écrire.

vendredi 19 juin 2009

Le musée de l'école de Saint-Clar à l'honneur le jour de l'épreuve de philosophie


Aymeri de Montesquiou, Raymond Vall, David Taupiac, le jeune maire de Saint-Clar et de nombreux élus du département sont retournés à l'école!
Du beau monde donc, dans le préau, ce jeudi 18 juin, premier jour du baccalauréat 2009, où Christine Albanel, ministre de la Culture et des communications, a inauguré le tout nouveau Musée de l'Ecole à Saint-Clar.
Le bon vieux "certificat d'études" a été mis à l'honneur dans ce musée qui retrace l'histoire de l'école publique de notre République ... petite confidence du ministre : " Pas sûr qu'aujourd'hui, nous sachions résoudre les problèmes du temps qu'un train prend pour en rattraper un autre ou celui de la baignoire qui se vide ... Je ne prendrais pas le risque de le tenter [ndlr. le certif.]".
Du beau monde certes, mais point de socialistes, hormis le conseiller général du canton, le conseiller régional et la députée ... Ont-ils eu peur de la dictée? Ou ont-ils tout simplement confondu «rendre hommage à l'École publique et soutenir les suppressions de postes d'enseignants»?

samedi 13 juin 2009

D'Artagnan épouse la Dolorès samedi 20 juin

Dans huit jours, Auch célébrera les cérémonies de jumelage avec la ville espagnole de Calatayud. «Dix ans de travail pour parvenir à un jumelage et trois pour conclure l'union avec cette ville aragonaise», explique la présidente, Eliette Lannes. Elle avait, hier soir, réuni l'association pour mettre au point les derniers détails de ces journées de jumelage. Il y a beaucoup de similitudes entre les deux villes et tout d'abord une population identique, des passions communes et surtout deux personnages clés des légendes des deux pays. D'Artagnan à Auch, et la Dolores à Calatayud. Deux personnages tellement importants qu'ils étaient déjà dans l'album de La poste. Aussi l'établissement a accepté de tirer un timbre spécial où apparaissent les deux portraits. Il sera mis en vente à l'occasion des cérémonies de jumelage. http://www.auchecocitoyenne.com/wp/?p=899. Elles débuteront effectivement, le samedi 20 juin, à 11 heures, à la salle des illustres de la mairie où se déroulera la signature du «contrat» établi entre Franck Montaugé et Victor Ruiz de Diego, maire de Calatayud.

Cette journée sera marquée par des événements sportifs, tennis, cyclisme, athlétisme et marche à pied et des événements culturels comme une rencontre autour de la corrida entre le club taurin de Calatayud et les aficionados auscitains et deux concerts, l'un d'orgue et un par la chorale « Las voces blancas » de Calatayud et l'ensemble orchestral d'Auch, instants gratuits. La Dépêche du Midi par J.-M. D.