mercredi 28 juillet 2010

Marcoule and Pierrelatte the Birth of the French Nuclear Industry


In vino veritas. A site in the midst of the Côtes du Rhône vineyards was chosen for the construction of a "nuclear production center" in 1954.

Cinquante six ans après, deux informations bousculent la filière nucléaire française :


Après les revers essuyés à l'étranger par le nucléaire civil français, l'Élysée a décidé de réorganiser la filière nucléaire tricolore en confiant un rôle central à EDF et en le rapprochant de son frère ennemi Areva.
Le rapport Roussely a été rendu public ce jour. "En règle générale, EDF doit être pour les projets de construction de centrales nucléaires, tant en France qu'à l'étranger, l'architecte-ensemblier de 'l'équipe France'", préconise le rapport. "La création d'une société allant de la mine au retraitement est une idée qui a fait débat en son temps, moins aujourd'hui", souligne le rapport, sans aborder le cas de sa patronne Anne Lauvergeon, donnée partante pendant plusieurs mois avant d'être confirmée à son poste ... Aujourd'hui, le bon soldat du nucléaire n'a pas d'autres choix que d'accepter les décisions de l'Elysée.

Dans le même temps, les sept partenaires du projet Iter (Communauté européenne de l'énergie atomique ou Euratom, Russie, Japon, Chine, Inde, Corée du Sud et Etats-Unis) ont annoncé avoir trouvé un accord sur le calendrier et les modalités de financement du projet. Ils se sont retrouvés à Cadarache afin de régler de nombreuses questions en suspens.

Côté financement, l'Europe, qui n'avait pas de mandat lors de la dernière réunion du conseil d'Iter en Chine en juin, s'est engagée à verser une somme plafond de 6,6 milliards d'euros [...]
Côté calendrier, conformément à ce qui avait été arrêté en juin, la date pour l'obtention d'un premier plasma (première tentative de fusion d'atomes d'hydrogène) est fixée à novembre 2019, alors qu'elle était initialement prévue en 2018.
Ce vaste projet expérimental vise à faire de la fusion thermonucléaire une source d'énergie illimitée et plus propre que la fission de noyaux d'atomes lourds des centrales nucléaires actuelles.
D'après Challenges et le Point

mardi 27 juillet 2010

En Avignon pendant le Festival

Libération titrait sur "la polémique" le 24 juillet au sujet de la programmation atypique du Festival In ... aucune déception par contre, cette année comme les précédentes, concernant le Off.
La musique dans les rues, le "Mariage forcé" au Petit Louvre, Gustave PARKING au Palace et "la Città del sole" ... On y a croisé Arnaud MONTEBOURG et Audrey PULVAR qui ont goûté aux parfums de cette effervescence artistique au son du Temps des cerises ainsi que Patrick De CHIREE venu en quête d'inspirations provincales...
C'est toujours un grand Cru ce Off.
On plonge dans les créations. On se régale du vent. On vibre des curiosités : d'un éléphant en bronze en équilibre sur sa trompe aux jeux des acteurs incitant le badaud par la verve de leur poésie satirique. On se languit sur les terrasses aux côtés de Romane BOHRINGER et on se laisse surprendre par une de ces affiches plaquardées comme nulle part, partout dans les rues ... le plus grand théâtre du monde est là en Avignon!

lundi 19 juillet 2010

Les Woerth à Revel au départ de la première étape des Pyrénées




Chemise orange et veste en lin : Éric Woerth, accompagné de son épouse Florence, a suivi hier l'étape du Tour de France entre Revel et Ax-les-Trois-Domaines. Une opération de communication politique ? « J'adore le Tour de France comme des millions de Français, j'essaie de venir chaque année suivre une étape de montagne », répond-il.

Pour « cet instant de détente », le ministre du Travail et son épouse ont embarqué dans la voiture de l'ancien champion Bernard Hinault qui les a conduits sur l'étape de montagne.

Mais la bouffée d'air pur a été de courte durée. Présent sur le podium, le ministre s'est fait huer par le public en fin de journée.

Bilan : un week-end tendu pour les époux Woerth qui s'apprêtent à passer une nouvelle semaine difficile. Sur les rangs de l'Assemblée tout d'abord, où le ministre est attendu dès demain dans le cadre de l'examen en commission de la réforme des retraites. Les réunions se dérouleront d'ailleurs à huis clos, pour éviter toute agitation médiatique. Dans le bureau du procureur Philippe Courroye ensuite, où les époux Woerth pourraient être tous deux entendues prochainement. En effet, l'audition de Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt accable l'ancien ministre du Budget, qui serait intervenu en personne pour favoriser l'embauche de son épouse. Dimanche, c'est au tour de l'avocat de l'ex-comptable de Mme Bettencourt d'enfoncer le clou, demandant « solennellement » au garde des Sceaux d'intervenir pour que l'héritière de L'Oréal soit elle-même interrogée en garde à vue. Le parfum de scandale qui flotte sur Éric Woerth ne s'est toujours pas dissipé. La Dépêche du Midi - © photo AEC

mercredi 7 juillet 2010

Les écologistes jettent des clous sur la future autoroute Castres-Toulouse

ÉCO-TERRE. «Ils n'auront pas un sou!» tonne Guillaume Cros. Les élus d'Europe Écologie ne sont pas disposés à ce que la Région finance sa part de l'autoroute Castres-Toulouse que vient de promettre le ministre de l'Écologie et du Développement Durable Jean-Lous Borloo. Mais alors, pas du tout.

Les écologistes étaient sortis à moitié confiants, il y a trois mois, du centre de congrès Pierre Baudis où était rendu compte du débat public sur l'opportunité de ces nouveaux kilomètres de bitume: les arguments en faveur de l'autoroute n'étaient pas plus nombreux que ceux qui s'y opposaient, concluaient-ils.

L'annonce de son accord par le ministère de l'Écologie est d'autant plus indigeste. Les Verts avaient une solution à 100 Millions d'euros pour aménager et sécuriser l'existant et gagner cinq minutes de trajet.

C'est 335 millions que l'État va dépenser pour en gagner dix. Et il sera à tous les coups fait appel aux collectivités pour les «subventions d'équilibres» afin de compenser les éternels déficits. Ce sont ces sous que les Verts ne veulent pas lâcher.

Cette dénommée subvention d'équilibre devrait représenter 67,5 millions pour la Région, le Conseil général du Tarn et les communes desservies. L'élu Guillaume Cros a posé la question au président Malvy, lundi 28 juin, lors de la séance consacrée aux questions budgétaires. Lequel Martin Malvy n'a pas semblé presser de payer pour un projet que ses élus écologistes refusent si fort: ce sera à l'État d'assumer ses responsabilités, a-t-il répondu en substance.

Ce projet serait selon les Verts une «aberration écologique, économique et sociale». Ce serait aussi une «aberration politique», visant selon eux à satisfaire «la vision passéiste du développement» de l'élu UMP maire de Castres et du député Nouveau Centre de la circonscription Philippe Foliot: «Borloo aurait refusé cet autoroute si cela avait été des élus de gauche qui le demandaient».

Le Conseil général (PS) du Tarn sera peut-être moins réticent. Cela fait 30 ans que les élus sud-tarnais demandent un débouché sur Toulouse. «Il y a 30 ans, c'était peut-être encore bon, répond Guillaume Cros. Aujourd'hui où il faut préparer l'après-pétrole, réagir au dérèglement climatique, cet aménagement qui renie Grenelle s'apparente à de l'irresponsabilité politique».

Sur ces bonnes paroles écologiques, l'argument financier vient à point pour jeter des clous sur l'éventuelle future chaussée.

Libé Toulouse par GLv.